Si en 2019 vous préférez encore tout jeter à la poubelle plutôt que de prendre quelques secondes de votre temps pour essayer de sauver notre belle planète, info de dernière minute : la planète ne va pas en s’arrangeant, et nous devrions tous l’aider de notre mieux.
Puisqu’épiloguer une énième fois sur l’importance du recyclage pourrait très bien faire l’objet d’un autre article, sur un autre site très probablement, économisons nos forces ici et allons droit au but : recyclons !
Au Japon, le recyclage pourra vous sembler un peu brouillon de prime abord. Tout comme il pourra vous demander un peu plus d’efforts à faire. Cela dit, nous nous devons de sauver cette planète, notre ‘’chez nous’’, alors cela ne doit pas vous arrêter !
En effet, le recyclage au Japon peut suivre des règles strictes qui changent parfois de ville en ville. Il faut donc un peu de temps pour les comprendre, notamment puisqu’elles ne se limitent pas à la simple séparation du verre et du plastique comme on peut le voir dans certaines régions françaises.
Et pour cause, ici on préfère trier les déchets méthodiquement !
Trier les déchets recyclables
Pour ce qui est du recyclage au Japon, chaque ville a ses propres règles. Certaines sont alors assez laxistes, là où d’autres se complaisent dans la sévérité (au point où il faille parfois noter son nom sur les sacs poubelles pour que ces derniers réapparaissent miraculeusement devant chez soi au cas où les déchets seraient mal triés).
La manière de recycler qui suit prend appui sur les règles en application dans la petite ville de Tanegashima. À noter qu’à Tokyo les règles pourront donc être différentes, bien que toutes les consignes de recyclage se ressemblent dans les grandes lignes.
Ceci étant dit, cela ne doit pas vous empêcher de vous renseigner auprès de la mairie de votre quartier sur la méthode qu’elle utilise lorsque vous emménagez. Les consignes de recyclage sont d’ailleurs précisées dans le petit livret que la mairie vous donne au moment de l’enregistrement de votre résidence dans le but d’éviter les impairs, alors pensez à y jeter un œil !
- Le papier : généralement, le papier regroupe le journal, le carton, et les autres papiers. Pour les recycler, il suffit alors d’empiler et d’attacher chacune de ces trois catégories. Si le journal ne devrait pas vous poser trop de problèmes, assurez-vous toutefois de découper et de plier soigneusement le carton. Pour ce qui est des briques en carton de jus de fruits ou de lait, veuillez suivre les instructions au dos des emballages en veillant à bien ôter le bouchon en plastique qui sera recyclé séparément.
- Les papiers spéciaux comme les magazines ou les dépliants de couleur. : ces derniers sont à attacher séparément.
- Les bouteilles de couleur claires, marron et autres : chacune doit être déposée dans le bac ou le sac prévu à cet effet.
- Les canettes en fer et en aluminium : elles sont à séparer du reste des déchets.
- Les bouteilles en plastique : elles sont à déposer dans le sac prévu à cet effet.
- Les étiquettes et les bouchons : ils sont à retirer des bouteilles et à recycler séparément.
- Le polystyrène, les piles et les lampes : tout ceci va dans le bac prévu à cet effet.
- Les objets pointus, comme les couteaux par exemple : ils doivent être enroulés dans du papier et labellisés.
- Tous les autres objets non-combustibles qui ne rentrent pas dans les catégories ci-dessus : ils doivent être déposés dans un sac prévu à cet effet et préalablement acheté au konbini.
- Les déchets combustibles : ces derniers ont également le droit d’aller dans un sac spécialement prévu à cet effet.
Encore une fois, tout ceci ne s’applique pas forcément aux quatre coins du Japon. Et bien que chaque ville ait ses propres règles, aucune n’exempte de recycler ses déchets. C’est pourquoi il est impératif de vérifier les consignes de votre quartier après avoir emménagé.
Où jeter ses déchets
Pour ce qui est du recyclage au Japon, chaque quartier a des endroits pré-indiqués. Le Japon veillant à garder ses rues propres au maximum, chaque quartier est donc dans l’obligation de jeter ses propres poubelles. C’est pourquoi la ville indique habituellement où les jeter, bien qu’il soit assez facile de trouver de soi-même où recycler ses déchets.
En effet, il suffit de regarder autour de soi pour voir que certains jours, des petits sacs pleins de détritus font leur apparition devant des cages ou des filets de couleur les protégeant des animaux un peu trop curieux, comme les corbeaux ou les daims (oui, dans certains coins du Japon les daims sont un véritable problème !). Certains jours signifiant également ici ‘’certains sacs’’, puisque chaque catégorie de déchet est jetée à un jour spécifique : les canettes le mardi, les bouteilles en plastique le jeudi, etc.
Pour ce qui est des encombrants, c’est encore plus simple ! Il vous suffit d’aller acheter au konbini une étiquette labellisée (廃棄, haiki), et de la coller sur l’objet dont vous voulez vous débarrasser. Laissé à l’endroit où vous déposez habituellement vos poubelles, ce dernier sera ensuite récupéré par les éboueurs.
Attention cependant, dans certaines grandes villes les riverains doivent payer un supplément pour qu’on ramasse leur électroménager. Renseignez-vous !
Le mot de la fin
Avant de recycler quoi que ce soit, pensez à rincer vos objets recyclables à l’eau avant de les mettre dans les sacs appropriés. Bien qu’un peu étrange, cette méthode permet non seulement d’éviter les mauvaises odeurs, mais également de faciliter la tâche à ceux qui recyclent.
N’oubliez pas non plus de retirer les bouchons, d’enlever les étiquettes des bouteilles en plastique, et de bien séparer l’acier des canettes en aluminium. Cela peut sembler pénible de prime abord, mais c’est un devoir civique important pour l’avenir de la planète et des générations futures ! Alors oui, ça fait cliché, mais comme chaque petit geste compte, on ne va pas s’en priver, si ?
En attendant de rejoindre le mouvement du recyclage au Japon, n’hésitez pas à consulter les autres articles de notre blog relatifs à la vie au Japon. Si vous voulez étudier sur l’archipel, n’hésitez pas non plus à contacter Go ! Go ! Nihon !
